Le « Bonus d’Impact » permet aux salariés de découvrir des structures de l’ESS soutenues par les fonds d’épargne solidaire disponibles dans leurs dispositifs d’épargne entreprise (épargne salariale et retraite entreprise). Il permet de sensibiliser les salariés à la finance durable et aux placements solidaires en illustrant leur impact positif. À travers cette initiative, BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises répond aux attentes croissantes des salariés, sensibles à une épargne porteuse de sens et à une meilleure visibilité des projets financés grâce à leurs placements. D’après une étude de BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises menée par l’institut CSA et publiée en 2024 sur l’épargne salariale, 80% des salariés reconnaissent en effet l’importance des fonds responsables pour donner du sens à leur épargne.

Lancé à l’été 2024, le « Bonus d’Impact » a été proposé en exclusivité aux collaborateurs des entreprises clientes de BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises, les invitant à voter pour la structure qui incarne le mieux leurs valeurs. À l’issue de la campagne, celle ayant recueilli le plus de votes bénéficie d’un don de 
20 000 € de la part de BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises. Cette année, les salariés ont élu l’association à but non-lucratif Siel Bleu, qui accompagne les personnes fragiles en encourageant la pratique d’une activité physique adaptée, utilisée comme un outil de prévention santé, de bien-être et de lien social.

BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises entend reconduire l’initiative chaque année pour maintenir un lien continu avec ses clients sur ce thème. Premier levier de collecte pour l’épargne solidaire, l’épargne salariale est en effet un vecteur essentiel de financement pour l’ESS et contribue ainsi au développement d’un modèle d’épargne responsable.

Acteur majeur de l’épargne d’entreprise en France, BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises réaffirme ainsi son rôle dans le développement de l’épargne solidaire et met à disposition de ses clients des fonds solidaires multi-entreprises triplement labellisés, Finansol, ISR et CIES, permettant d’associer impact positif et recherche de performance financière.

« Nous avons à cœur de donner du sens à l’épargne d’entreprise et de nouer un lien durable aussi bien avec nos clients qu’avec la trentaine de structures de l’économie sociale et solidaire, aujourd’hui soutenues grâce aux placements des salariés. A travers cette action, c’est l’ensemble de l’écosystème de l’épargne solidaire que nous mettons en lumière auprès des bénéficiaires de nos dispositifs. » ajoute Nicolas Villet, Directeur de 
BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises « 

Télécharger le communiqué de presse 

Aujourd’hui en France, 200 000* personnes vivent avec le VIH. L’accès au crédit étant souvent plus difficile pour les personnes atteintes de maladie, elles sont régulièrement confrontées à une tarification plus onéreuse, notamment en matière d’assurance. Afin d’aider à pallier ces difficultés, BNP Paribas Cardif ne retient qu’un seul critère d’éligibilité à un contrat d’assurance à une tarification sans surprime ni exclusion pour les personnes atteintes du VIH : que la charge virale soit indétectable au moment de la souscription.

L’initiative proposée par BNP Paribas Cardif va au-delà des critères fixés par la convention AERAS afin de faciliter encore davantage l’accès à l’assurance emprunteur et au crédit.


Aujourd’hui, la convention AERAS qui permet aux personnes atteintes de l’infection par le VIH d’avoir un tarif normal, impose notamment :
•    Une charge virale indétectable un an après instauration du traitement
•    Un CD4 ≥ 500/mm3 et une charge virale indétectable dans les 12 derniers mois précédant la souscription
•    Une durée entre le début de traitement et la fin du contrat d’assurance emprunteur plafonnée à 35 ans
•    Une durée maximale de couverture du prêt fixée à 25 ans


Pour la souscription de son assurance emprunteur, BNP Paribas Cardif ne retient qu’un seul critère d’éligibilité : une charge virale indétectable au moment de la souscription, permise par un traitement régulier, qui permet d’empêcher la transmission de la maladie et de préserver le système immunitaire. En France en 2021, 93% des personnes bénéficiant d’un traitement antirétroviral dans le cadre d’une infection au VIH avaient une charge virale indétectable.
Avec cette initiative, BNP Paribas Cardif poursuit sa mission de rendre l’assurance plus accessible en proposant des solutions plus simples et inclusives, afin d’accompagner au mieux ses assurés.

Pour plus d’informations sur l’assurance emprunteur de BNP Paribas Cardif, vous pouvez notamment contacter votre conseiller BNP Paribas, un courtier, un conseiller en gestion de patrimoine ou consulter le site Cardif.fr.

* En décembre 2024, AIDES

Cardif Assurance Vie, SA Capital 719 167 488 €, RCS Paris 732 028 154. Cardif Assurance Risques Divers, SA capital 21 602 240  €, RCS Paris 308 896 547. Entreprises régies par le code des assurances, 1 boulevard Haussmann 75009 PARIS

En 2024, 84 initiatives issues de 24 entités à travers le monde, nous prouvent à quel point l’innovation est omniprésente au sein de BNP Paribas Cardif. Découvrez comment BNP Paribas Cardif en partenariat avec Orange permettent de traiter en quelques secondes les sinistres liés à la casse et à l’oxydation des téléphones.

Je m’appelleTom Thiberge et je travaille depuis maintenant 10 ans au sein du groupe BNP Paribas Cardif, que j’ai intégré en alternance. Depuis quelques mois, j’ai rejoint Karapass, filiale spécialisée dans les produits d’assurance affinitaire, où je manage une équipe Data. Mon rôle consiste à développer etpromouvoir l’offre de services data, d’un point de vue opérationnel, et analytics tout en orientant Karapass vers une approche résolument « AI Driven », c’est-à-dire où l’iA  joue un rôle central dans la prise de décision, l’automatisation ou l’optimisation des processus. 

En dehors du travail, j’aime jouer les pizzaiolos, et je suis un passionné de football, fervent supporter de l’AS Monaco.

Le téléphone occupe une place centrale dans nos vies, et il était essentiel de proposer à nos clients une solution immédiate en cas de sinistre. Grâce à l’IA, nous avons transformé les délais d’acceptation des sinistres, passant d’une moyenne de deux heures à seulement quelques secondes. Répondre en moins de cinq secondes, c’est non seulement une prouesse technologique, mais aussi un levier puissant pour accroître la satisfaction client.

Cette innovation, basée sur un score calculé par l’IA à partir de données issues de la déclaration du sinistre et de son historique passé, permet d’accepter en quelques secondes les sinistres liés à la casse et à l’oxydation des téléphones, offrant ainsi une prise en charge rapide, même en soirée ou le week-end. Pour les sinistres plus complexes, non pris en charge par l’IA, les assurés sont automatiquement redirigés vers un parcours classique avec des gestionnaires spécialisés. Ils conservent également la possibilité de choisir une prise en charge directe par un gestionnaire, sans passer par l’acceptation automatique.

La mise en place de cette solution, en collaboration avec notre partenaire Orange, illustre notre volonté commune d’offrir une expérience client optimale, en fournissant des réponses immédiates et efficaces à chaque étape.

La volonté d’être « market maker » dans le secteur de l’assurance affinitaire se reflète dans cette solution, qui crée de la valeur à tous les niveaux : pour nos clients, nos partenaires, nos collaborateurs et le groupe.

La capacité à tenir nos engagements dans un laps de temps très court malgré une roadmap dense. Cela a été rendue possible grâce à des équipes expertes et un engagement exceptionnel. Le succès du projet repose également sur l’engagement des collaborateurs, qui ont su dépasser leur périmètre de fonction pour en assurer la réussite.

Pour un collaborateur, il est essentiel d’être force de proposition en connectant son domaine d’expertise aux processus industriels à intégrer. Il faut toujours se poser la question de la valeur ajoutée de l’innovation et y répondre de manière concrète.

Du point de vue projet, trois clés de réussite me paraissent essentielles :


•    L’innovation doit s’intégrer dans un processus industrialisable et apporter une valeur qui s’évalue clairement surtout pour le métier.
•    Des équipes alignées de la conception à la livraison et des échanges efficaces et réguliers avec le sponsor et/ou le décideur.
•    Un engagement des parties prenantes concernant le delivery.

En 2023, 84 initiatives issues de 24 entités à travers le monde nous ont prouvé à quel point l’innovation est omniprésente au sein de BNP Paribas Cardif.
Découvrez comment BNP Paribas Cardif Japon, en utilisant Tovie.AI Tutor Bot, aide nos partenaires commerciaux à développer une meilleure compréhension des produits d’assurance emprunteur.

Bonjour, je m’appelle Hiroshi Chin. Je suis originaire du Japon et je travaille dans la division Transformation de BNP Paribas Cardif au Japon. Je suis Analytics Manager et Chief Data Officer.
Ma principale responsabilité est de promouvoir une culture axée sur les données au sein de l’entreprise et de favoriser la transformation numérique.

Ces dernières années, je me suis concentré sur l’analyse. Nous avons mené une série d’analyses sur des données internes et externes, ce qui nous a permis de renforcer nos partenariats grâce à des informations fondées sur des données.

En termes d’innovation, nous avons lancé l’année dernière un chatbot pour la formation des clients, que nous appelons le CPI Tutor. Ce projet a constitué une initiative passionnante au sein de notre entreprise, améliorant l’engagement des clients et les expériences d’apprentissage.

En dehors du travail, j’aime fabriquer des objets. Pendant mon temps libre, j’essaie de fabriquer du fromage et parfois du pain à la maison.

Notre projet vise à améliorer la formation des vendeurs de nos partenaires, en les aidant à mieux comprendre les produits d’assurance des emprunteurs (ADE, ou CPI en anglais). En renforçant leurs connaissances de base, ils peuvent proposer et distribuer des produits plus adaptés aux utilisateurs finaux.

Pour atteindre cet objectif, nous avons créé des formations avec CPI Tutor pour les équipes commerciales de nos partenaires. Cependant, en raison de ressources humaines limitées, notre équipe n’étant composée que de quatre personnes, il a été difficile d’étendre ces sessions à l’ensemble du pays. De plus, nous travaillons avec environ 70 partenaires, dont beaucoup ont des dizaines de succursales, ce qui représente un grand nombre de vendeurs à former.

Face à ces défis, nous avons eu l’idée de tirer parti des chatbots pour proposer des formations à distance. Cette approche nous permet de dispenser des formations de manière plus efficace et de garantir une plus grande accessibilité à nos partenaires. En outre, en offrant des services numérisés tels que CPI Tutor, nous souhaitons mettre en avant les capacités de transformation numérique de notre entreprise. Cet outil permet non seulement d’améliorer la formation, mais constitue également un atout précieux dans les négociations avec nos partenaires, en démontrant nos atouts technologiques et notre sens de l’innovation.

Il s’agit également du premier projet de BNP Paribas Cardif utilisant Tovie.ai – une plateforme de chatbot soutenue par l’entreprise. Ce chatbot offrira aux utilisateurs une expérience unique et interactive. Tout d’abord, il formera les utilisateurs à l’aide d’un livre de données, un document texte expliquant les différents aspects de l’ADE en japonais. Deuxièmement, il proposera des quiz pour renforcer l’apprentissage. Troisièmement, les utilisateurs participeront à des jeux de rôle, ce qui leur permettra d’acquérir une expérience pratique de la prise de parole et d’améliorer leurs compétences en matière de communication commerciale.

En outre, tous les documents pertinents seront affichés à l’écran dans la fenêtre de dialogue pour une référence fluide. Le chatbot s’appuie sur des techniques de base de NLP (Natural Language Processing) pour évaluer si les réponses aux jeux de rôle contiennent le contenu commercial nécessaire, garantissant ainsi une expérience de formation complète.

Bien que la première version de notre prototype de chatbot ait des fonctionnalités limitées, dans la version pilote, nous avons constaté que plus de 80 % des utilisateurs considéraient cette solution comme utile. Au cours de la prochaine phase, nous prévoyons d’élargir notre offre de produits en introduisant des options supplémentaires, y compris la connaissance des produits ou des sinistres. Nous mettrons également en place une section FAQ afin de simplifier les demandes des partenaires et de faciliter l’accès aux informations essentielles. Ces améliorations visent à réduire les demandes de renseignements de la part des partenaires.

Nombre de nos partenaires et de leurs vendeurs l’ont trouvée utile pour renforcer leurs connaissances en matière d’ADE et les aider dans leur travail quotidien. Compte tenu de ces réactions positives, nous sommes persuadés qu’il est possible de continuer à améliorer le CPI Tutor et de l’aligner davantage sur nos objectifs.

Du point de vue de l’IA, son exploitation pour la formation est une approche à la fois passionnante et stimulante. Elle offre de nouvelles possibilités qui n’étaient auparavant pas envisageables dans le secteur. C’est pourquoi nous devons poursuivre nos recherches et nos investissements dans ce domaine afin d’améliorer nos capacités et d’en maximiser l’impact.

Nous sommes actuellement dans une ère très dynamique et pleine d’opportunités, notamment dans le domaine de l’IA, où les progrès se succèdent à un rythme sans précédent. Pour suivre ces changements rapides, nous devons rester créatifs et relever les défis au sein de l’entreprise.

En janvier et octobre 2024, se sont tenues les 8e et 9e éditions de l’Analytics Manager Academy internationale (AMA), réunissant 36 nouveaux participants de BNP Paribas Cardif venant de France, d’Europe, d’Amérique latine, avec des profils diversifiés.

Fondée en 2018, cette formation ambitieuse et intensive en Data Sciences est délivrée en partenariat avec l’École Polytechnique, sous le parrainage de Stanislas Chevalet, Directeur Général Adjoint, Transformation et Développement, et Michael de Toldi, Chief Analytics Officer. C’est l’un des dispositifs clés pour accompagner la transformation IA (Intelligence Artificielle) de BNP Paribas Cardif.

L’AMA vise à former nos acteurs du changement, leaders d’aujourd’hui et de demain, pour les aider à diffuser la culture de l’IA dans toute l’entreprise, et les équiper pour poser les bonnes questions et prendre les bonnes décisions. Ils peuvent ainsi tirer parti de l’IA, afin de booster la création de valeur stratégique pour nos partenaires, clients et collaborateurs, servir l’efficacité opérationnelle et contribuer à la réduction des risques.

Pour atteindre ces objectifs, l’AMA apporte à la fois une compréhension précise et rigoureuse de l’IA, en plongeant dans ses fondamentaux techniques avec les meilleurs experts de l’Ecole Polytechnique, et de la façon dont nous créons de la valeur grâce à l’IA, en explorant l’écosystème IA de BNP Paribas Cardif avec nos experts internes.

Au total, c’est déjà plus de 140 managers, top managers, talents et acteurs clés de notre écosystème IA, qui ont été formés à tous ces sujets grâce à ce programme d’excellence entre BNP Paribas Cardif et l’Ecole Polytechnique Exécutive Education.

Félicitations à tous les participants pour leurs efforts et leur proactivité ainsi qu’à tous les collaborateurs qui ont contribué à ces éditions en organisant des conférences et en partageant leur expertise et leurs expériences.

L’Analytics Manager Academy sera de retour pour une 10ème édition !

Le programme des Ambassadeurs de l’Innovation, qui compte 11 gagnants parmi 84 projets innovants proposés par 24 entités dans le monde en 2024, montre que l’innovation est présente partout chez BNP Paribas Cardif ! Découvrez comment ce programme d’impact de BNP Paribas Cardif en France a permis de rendre l’assurance plus accessible aux personnes atteints de Maladie Chronique de l’Instestin (MICI).

Je m’appelle Céline Scazzola.

Après plusieurs expériences dans des différentes filiales et activités commerciales du Groupe BNP Paribas, je suis aujourd’hui rattachée à la Direction Impact dans les équipes de Nathalie Doré, Directrice Impact & Innovation. Depuis 4 ans, j’accompagne les différents métiers en France dans la mise en place d’initiatives à impact. Ces initiatives concernent principalement l’épargne, l’ADE (assurance des emprunteurs) et la prévoyance, et embrassent des sujets d’innovation/d’amélioration produits, parcours ou services, et aussi certains aspects de procédures.

En chef d’orchestre, j’accompagne, j’aide et je facilite l’intégration de l’Impact dans les sujets core business. Mon rôle est très transverse, je travaille au quotidien avec tout le monde ou presque ! Les équipes Marketing sont bien entendu mes partenaires privilégiés ainsi que la Direction de la Gestion d’Actifs, l’Actuariat et la Direction Clients, qui siègent aux comités RSE business et avec lesquels j’ai plaisir à échanger très régulièrement.

Et sur le plan plus personnel, j’aime beaucoup les spectacles (théâtres et concerts), le pilates, le ski et la rénovation de chaise à l’ancienne.

Dans le cadre de l’amélioration des conditions d’accès à l’assurance pour nos clients en France (assurance des emprunteurs et prévoyance), nous avons entamé une démarche relative aux risques aggravés de santé depuis plus de 15 ans. Dans ce cadre, nous avons travaillé sur différentes pathologies : l’asthme, la paraplégie et la tétraplégie mais aussi la maladie de Parkinson et plus récemment, les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI).

Chaque pathologie est étudiée minutieusement : quelles en sont les caractéristiques ? Quels sont les derniers traitements mis au point ? L’objectif principal est de permettre à nos clients qui en sont atteints d’avoir des tarifications plus justes, en adéquation avec leur situation réelle, avec moins de surprimes et d’exclusion.

En France, les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI) touchent plus de 300 000 personnes. Ces pathologies touchent de plus en plus de personnes dans le monde avec la prévalence décrite ci-dessous : 

Source :Fiche « Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin » I L’Assurance Maladie (ameli.fr), 2022

Ce projet sur les MICI est né d’une rencontre entre Sigrid Motillon (Actuariat France), Pierre-Emmanuel Coville (Direction Clients France) et le professeur Matthieu Allez, Chef du service de gastro-entérologie de l’Hôpital Saint-Louis, en avril 2019, lors de la journée de l’association des médecins conseils en assurance des personnes. Il y faisait une conférence.

Un premier échange avec le Professeur a confirmé que cette pathologie allait toucher de plus en plus de personnes et qu’en parallèle, de réels progrès médicaux notamment en matière de traitements ont vu le jour. Nous avons ainsi lancé des travaux pour refondre nos connaissances et approches concernant cette pathologie.

Innovation #1 : Bénéficier de l’expertise en temps réel d’un spécialiste de la pathologie

Le partenariat avec le Professeur Matthieu Allez a permis de construire une évaluation du risque innovante, prenant en compte les données d’expérience en temps réel du milieu clinique, notamment l’efficacité des tous nouveaux traitements ou thérapies issus des progrès récents de la médecine.

Ces informations sont très précieuses et viennent compléter les études statistiques réalisées sur plusieurs années.

Innovation #2 : Elaboration d’un questionnaire spécifique prenant en compte des habitudes de vie Au-delà des dernières avancées médicales, l’expertise du Professeur Allez a également permis de prendre en compte la façon dont les personnes vivent avec la maladie, par exemple sur le plan des activités physiques ou professionnelles. Comment la personne vit-elle avec sa maladie ? A-t-elle trouvé un équilibre vie personnelle et vie professionnelle… ? 

Nous parvenons à proposer une couverture et une tarification plus adaptée à la situation réelle des personnes atteintes de ces pathologies, notamment car certaines personnes peuvent avoir une vie normale avec une forme grave de la maladie.

Cette démarche nous permet d’améliorer nos offres d’assurance en octroyant, plus largement, des couvertures complètes, c’est-à-dire sans exclusion, et en annulant ou réduisant les surprimes. Et toutes ces améliorations permettent de rendre concrètement l’assurance plus accessible et plus inclusive pour nos clients. Ainsi, nos assurés sont mieux protégés et peuvent réaliser par exemple, leur projet professionnel ou l’acquisition de leur bien immobilier.

Résultats constatés

Les premiers résultats observés sont très positifs et confirment nos attentes.

A titre d’exemple : sur le réseau des agences BNP Paribas, nous avons proposé une assurance emprunteur complète sans exclusion pour plus de 90% des clients, un niveau pratiquement deux fois plus élevé qu’auparavant. Dans 2/3 des cas, la proposition a été faite aux conditions standards sans surprime, là encore deux fois plus que précédemment.

La première étude a permis de faire un comparatif avant/après sur 140 dossiers concernant des personnes atteintes de MICI. L’Application de la nouvelle tarification augmente fortement l’acception de l’assurance au tarif normal (sans exclusion ni surprime) en passant de 12% à 47% des cas. D’autre part, les surprimes restantes sont moins fortes et permettent ainsi une acceptation sans exclusion.  Les premiers chiffres obtenus depuis le lancement confirment cette tendance.  

Ce sont des travaux qui demandent de collaborer avec des experts médicaux sur chacune des pathologies concernées, ce qui est inhabituel dans notre métier. D’ailleurs, il est très intéressant d’écouter le podcast avec le professeur Allez, où il indique qu’il avait une appréhension à travailler avec un assureur avec l’idée que cela bloquerait l’accession à la propriété de certains de ses patients. Et il a très vite réalisé que cela permettrait au contraire de l’augmenter.

L’envie d’améliorer les choses pour nos clients est le moteur qui nous anime dans cette recherche d’innovation. Ce sont des travaux qui peuvent être longs donc il faut garder son cap en conservant à l’esprit l’idée de l’amélioration de nos produits

Et dans la prolongation de notre démarche, depuis le 1er décembre 2024, 9 personnes sur 10 traitées pour le VIH peuvent accéder à l’assurance des emprunteurs sans surprime ni exclusion chez BNP Paribas Cardif.

L’innovation peut prendre de nombreuses formes et ne peut pas se réaliser seule, surtout dans un grand groupe comme le nôtre.

Il faut écouter les idées des uns et des autres et saisir les opportunités qui nous semblent en adéquation avec BNP Paribas Cardif.  C’est un travail d’équipe qui se réalise tous ensemble et qui permet de soulever des montagnes !

Dans le domaine des risques aggravés de santé, les idées peuvent provenir de plusieurs sources : médecin conseil de BNP Paribas Cardif, actuariat, collaborateur via des lectures ou par connaissance des pathologies…C’est nous qui devons trouver les spécialistes des pathologies que nous projetons de cibler. Et nous aurons à mon sens atteint un « niveau de maturité » quand ce seront directement les spécialistes des pathologies qui nous contacteront pour nous demander d’avancer sur leur pathologie.

Le programme des Ambassadeurs de l’Innovation, qui compte 84 projets innovants déposés par 24 entités dans le monde en 2024, montre que l’innovation est présente partout chez BNP Paribas Cardif ! 
Découvrez comment BNP Paribas Cardif Brésil s’est lancé sur un nouveau marché de l’IPC en offrant une protection de crédit abordable aux clients âgés qui souhaitent réaliser leurs rêves.

Présentez-vous brièvement : pays, service, missions principales, centres d’intérêt en-dehors de l’entreprise (loisirs, passions, etc.)

Je suis Luciano Benicio, Directeur Commercial pour les banques chez BNP Paribas Cardif au Brésil. Ma mission consiste à établir de nouveaux partenariats dans ce secteur et à renforcer ceux déjà en place, notamment avec la BRB (Banque Régionale de Brasilia) et des banques en lignes telles que Neon et PagBank.

En dehors de mes fonctions chez BNP Paribas Cardif, je pratique la course à pied et, comme de nombreux brésiliens, je suis passionné de Football. Supporter fervent de Flamengo, l’équipe la plus emblématique et populaire du Brésil. Je suis aussi amateur de lecture, en particulier sur des sujets liés à l’économie, à la démographie et à la finance comportementale. Enfin, j’apprécie regarder des films et des journées en famille à la plage. 

Présentez votre projet : son objectif principal, son contenu, sa genèse et son intérêt pour BNP Paribas Cardif.

L’initiative consiste essentiellement à faire passer la limite d’âge pour l’ADE de 70 à 80 ans à la BRB (Banque régionale de Brasilia). Au Brésil, c’est vraiment nouveau et innovant.

Depuis le début du projet en 2023, nous avons discuté des opportunités au-delà de ce qui était déjà prévu dans le business plan. L’une des opportunités identifiées a été de montrer qu’une part importante des crédits était accordée aux clients de plus de 70 ans, qui n’étaient pas protégés par l’assureur précédent. 

Nous avons très rapidement évalué l’opportunité, y compris en utilisant les informations récentes de notre nouveau recensement démographique (2022), où la nature vieillissante de notre population est clairement mise en évidence.

En outre, nous avons négocié avec la BRB l’approbation du produit avec moins de commission, compte tenu de l’augmentation inévitable de la valeur du client. Ainsi, pour ce produit, nous avons réduit la commission au même rythme que nous nous attendions à ce que la valeur du client augmente.

Nous avons bénéficié de nombreux avantages : l’augmentation des primes d’assurance, en plus de ce qui était prévu dans le business plan. En outre, ce produit illustre parfaitement notre culture, qui consiste à rendre l’assurance plus accessible et à accroître la valeur client. Enfin, nous venons de commencer à étendre cette initiative à d’autres partenaires.

Qu’est-ce qui vous a le plus étonné ou surpris au cours de ce projet (vous avez peut-être une anecdote à nous raconter) ?

Je voudrais souligner l’importance de se renseigner en profondeur sur l’activité du partenaire et ce projet est un parfait exemple. BNP Paribas Cardif est basé à São Paulo, tandis que le siège de la BRB se trouve à Brasilia, notre capitale (à 1 000 km). En 2023, j’ai passé plus de temps dans les bureaux de la BRB qu’à São Paulo !

Je multiplie les visites en agences et les échanges avec les directeurs, j’organise des réunions avec des équipes de diverses régions et je recherche constamment des pistes d’amélioration et de développement. Lors de l’une de ces réunions avec l’équipe chargée des prêts, celle-ci a fait un commentaire sur le volume des prêts accordés aux personnes âgées de plus de 70 ans pour lesquels aucune assurance décès emprunteur (ADE) n’était alors proposée. 
Ils ont soulevé ce point sans grand espoir de voir BNP Paribas Cardif relever le défi de la protection de ces opérations. Cependant, j’ai fait part de cette opportunité à BNP Paribas Cardif et, en moins de 90 jours, le produit a été mis en place. 

La banque a été impressionnée par l’agilité de BNP Paribas Cardif, et ce projet illustre parfaitement qu’une approche de proximité et une investigation approfondie sont toujours sources de nouvelles opportunités.

Quel conseil donneriez-vous à des collaborateurs qui voudraient eux aussi innover ?

L’innovation exige du courage, de la résilience, une bonne stratégie de communication et des arguments solides pour convaincre l’interlocuteur. C’est pourquoi il est essentiel d’approfondir l’analyse des faits et des données pourconcevoir des solutions véritablement innovantes. 

C’est pourquoi j’aime particulièrement interroger les données. Avec des questions bien structurées, les données se révèlent souvent sources de réponses enrichissantes. Après tout, ce sont les questions qui font bouger le monde et le transforment en permanence.

Enfin, cette réflexion m’évoque deux de mes livres favoris, qui traduisent parfaitement ma vision de l’innovation et pourraient inspirer notre communauté : Osez sortir du rang ! : Comment les esprits originaux changent le monde écrit par Adam Grant et Factfullness – Penser clairement ça s’apprend écrit par Hans Rosling.

Depuis plus de 10 ans, BNP Paribas Cardif utilise l’Intelligence Artificielle pour améliorer la qualité de ses services, répondre aux besoins d’instantanéité des clients et rendre l’assurance plus accessible. 


Michael de Toldi, Chief Analytics Officer, et Sandrine Aymes, Analytics Manager, chez BNP Paribas Cardif, partagent leur expertise sur l’IA dans l’Assurance.
Cliquez sur l’image ci-dessous pour découvrir notre nouvelle vidéo Cover Stories :

 

Chaque année, l’équipe Innovation de BNP Paribas Cardif mène une campagne massive de sourcing au sein de ses équipes à travers le monde afin  d’identifier les projets prêts à faire l’objet d’une mise en avant auprès du grand public et susceptibles d’être candidats au titre d’Ambassadeurs de l’Innovation. L’objectif de ce programme est de récompenser des équipes exceptionnelles, de promouvoir une culture de l’innovation et de diffuser l’esprit d’initiative en stimulant les équipes.


Cette année, 97 propositions émanaient de 24 entités de BNP Paribas Cardif. Deux thèmes principaux en ressortent : 

  • Intelligence artificielle

Montrer la valeur que l’IA crée pour les partenaires, les clients et les collaborateurs en optimisant les processus et la distribution, en personnalisant et en améliorant la satisfaction des clients, en assurant une meilleure protection de la marque, etc.

  • Impact

Proposer des offres dédiées aux populations défavorisées (en raison de l’âge ou de l’état de santé), en augmentant la valeur et la facilité d’utilisation des produits et services afin de rendre l’assurance plus accessible.

Le grand jury, composé de Stanislas Chevalet (Directeur Général Délégué, Transformation & Développement), Carine Lauru (Directrice de la Communication), Nathalie Doré (Directrice de l’Impact et de l’Innovation) et Vivien Berbigier (Directeur de la Proposition de Valeur), a sélectionné 11 initiatives exceptionnelles en tant qu’Ambassadeurs de l’Innovation 2024.

Ces initiatives proviennent de tous nos pays, ce qui montre bien que l’innovation est présente partout chez BNP Paribas Cardif. Retrouvez les profils de chacune de nos 11 initiatives Ambassadeurs de l’Innovation sur notre site internet et sur les réseaux sociaux de BNP Paribas Cardif dans les mois à venir.

Comment la recherche académique participe-t-elle à construire les solutions d’assurance de demain ?  

Le podcast Cover Stories revient avec un sujet inédit et décrypte comment la confrontation des études académiques et de l’expérience du terrain contribue à l’amélioration des produits de protection au quotidien. 

BNP Paribas Cardif, en tant que mécène et l’Institut des Actuaires collaborent en lançant la chaire de recheche en actuariat ACTIONS (Actuaries for Change in Technologies and Insurees Opportunities for Next Steps), initiative encadrée par la Fondation du Risque Louis Bachelier, qui réunit des chercheurs universitaires et des professionnels de l’assurance pour stimuler la recherche et l’innovation dans le domaine assurantiel en combinant des ressources et des expertises variées. 

Retrouvez dans cet épisode les éclairages de Sophie Sanchez d’Hondt, Actuaire et Responsable de l’équipe actuariat pricing protection chez BNP Paribas Cardif et de Denys Pommeret, Enseignant-chercheur, spécialisé en statistiques à l’université d’Aix-Marseille.

Cette collaboration entre différentes parties prenantes, elle est importante pour le monde de l’assurance ? 

Sophie Sanchez D’hondt : Pour BNP Paribas Cardif, c’est une opportunité riche d’échanges et de collaboration avec des experts, qui nous permettra d’innover pour rendre l’assurance toujours plus inclusive et plus accessible. C’est d’ailleurs la mission que nous nous sommes fixés en tant qu’assureur. Par exemple, les travaux menés ont pour objectif de nous permettre d’explorer la meilleure manière de couvrir des populations actuellement sous-assurées en raison de leur état de santé, en adaptant in fine nos produits grâce aux données de santé publique.

Denys Pommeret : Absolument. Pour nous, chercheurs, ce partenariat permet d’appliquer nos modèles à des problématiques réelles et de valider notre recherche sur le terrain, ce qui donne un sens concret à notre travail. Ça s’inscrit aussi dans une forme de transmission et d’enseignement. En intégrant ces recherches aux programmes universitaires, on transmet aussi nos connaissances et notre expertise à la jeune génération, qui participera peut-être à son tour à l’assurance de demain.

Quelles sont les thématiques sur lesquelles les travaux vont se concentrer ?

Sophie Sanchez D’hondt :  Nous allons par exemple nous pencher sur le cas des « contrats à la carte », en observant l’évolution des contrats d’assurance en général qui permettent aux assurés de choisir de manière plus personnalisée comment ils souhaitent être couverts, en fonction de leurs besoins spécifiques. C’est une chouette avancée pour les clients, mais il faut aussi de notre côté étudier les manières de répondre aux besoins individuels, tout en modélisant les risques induits par ce nouveau défi et en conservant le principe essentiel de mutualisation du risque au fondement de l’assurance. 

Denys Pommeret : Au-delà de l’étude de l’évolution des contrats et des comportements des assurés, on veut aussi dédier un pan important de la chaire à la vulgarisation des informations relatives à l’assurance et aux différents types de produits pour les assurés. Toutes les parties prenantes de la chaire ont à cœur de faire plus de pédagogie pour clarifier un peu toutes les notions autour du monde de l’assurance. Notre ambition, c’est que le plus grand nombre puisse comprendre la nécessité de s’assurer.