15 mai 2017
Décembre 1989,Marty McFly voyage vers le futur et explore l'an 2015. Avec lui, nous découvrons un monde où les voitures volent et où la techno est omniprésente. Presque 30 ans ont passé et si l'hoverboard se fait toujours attendre, bien des fantasmes d’hier sont devenus des réalités d’aujourd’hui. Les progrès sont réels et déjà bien ancrés, à l’image des agents conversationnels, des objets intelligents ou des robots compagnons. Mais ce large secteur technologique est surtout plein de promesses pour des enjeux durables : une santé de plus en plus accessible et fiable, des transports pratiques écoresponsables, une agriculture propre et efficace. L’occasion d’un tour d’horizon des technologies actuelles et leurs perspectives.
Bonjour, comment puis-je vous aider ?Aujourd’hui, les entreprises innovantes misent sur les agents conversationnels dans le secteur des services pour cerner rapidement les besoins des clients et y répondre efficacement. L’engouement est si fort qu’un rapport du TMR (Transparency Market Research) prévoit une croissance annuelle de 28% dans les sept prochaines années pour les robots capables de communiquer de manière interactive ; une aubaine pour ceux qui rêvaient de discuter avec C3-PO et R2D2. La Fédération Internationale de Robotique indique ainsi que ce marché global devrait peser 100 milliards d’euros dès 2020. Mais la robotique de service, notamment grâce à l’Intelligence Artificielle et à la collecte de données, croît déjà au-delà de cette technologie. On l’observe par exemple avec les objets connectés.
De l’agent conversationnel à l’objet connecté
La robotique souhaite être un allier durable aux projets des particuliers et professionnels au-delà de l’automatisation des tâches. D’innombrables objets intelligents optimisent déjà le quotidien de l’utilisateur. Ces objets peuvent désormais être coordonnés dans un souci de confort et sécurité à domicile. Par exemple ; en Italie, la box domotique H@bitat propose l’application concrète de ces aspirations en créant la « Maison Intelligente. »L’objet intelligent : un robot « Social » ? En intégrant progressivement le langage naturel, les robots deviennent des acteurs sociaux aptes à soutenir les personnes en situation de fragilité. Aux quatre coins du monde, des enfants font la connaissance de robots interactifs et éducatifs comme « NAO », un robot développé par la société française Aldebaran. Le robot « Leka », rond et amical, est lui spécialisé dans l’accompagnement des enfants autistes. Cet impact sociétal direct encourage les professionnels de la robotique à poursuivre leur progression ; et de nombreuses entreprises à travers le monde proposent déjà des solutions technologiques pour le service aux personnes âgées, valorisant ainsi le potentiel social de la robotique. Par exemple, les robots de télé-présence ou d’assistance constituent une alternative permanente à l’accompagnement humain sans jamais prétendre le remplacer. Mais au-delà de l’aspect social, les nouvelles technologies cherchent également à couvrir un maximum de besoins, surtout dans le secteur médical.
Les objets intelligents sont-ils nos médecins de demain ?
Les objets connectés puis objets intelligents, par exemple, se sont démocratisés pour offrir à chacun un suivi personnalisé de diagnostic et de traitement. Le marché des technologies dites «wearables», telles que les montres, ceintures ou autres bijoux d’analyse de données corporelles, devraient valoir 5.45 milliards d’euros en 2018…
Mais il ne s’agit que d’une infime partie de la robotique médicale ! Des robots permettent de soutenir les jambes lors de la marche, voire de remplacer des membres corporels, à l’image des exosquelettes développés par l’entreprise « Mission Arm Japan ». Il y a un an, le robot « STAR », créé aux Emirats Arabes Unis, opérait des tissus mous pour la première fois de manière autonome. Infaillible dans les gestes simples, il s’est avéré plus fiable que n’importe quel chirurgien. Aujourd’hui, les travaux de haute technologie cherchent à aller plus loin et à répondre à d’autres enjeux tout aussi cruciaux que ceux de la santé et de la sécurité.La robotique au service de l’environnement Si la voiture autonome n’est pas encore une technologie ancrée dans nos sociétés, elle correspond à cette vision durable, en imaginant un monde plus pratique. L’institut VTPI (Victoria Transport Policy Institute) estime que l’impact positif de cette technologie sera surtout conséquent à partir de 2040, lorsque les véhicules autonomes électriques remplaceront les véhicules polluants.Enfin, selon un récent rapport publié par l’entreprise de recherche MarketsAndMarkets, le marché mondial de la robotique agricole passera de 2.6 milliards d’euros en 2016 à 12 milliards en 2022.Connaissez-vous « Naio » ? Ce petit robot remplace les produits chimiques et autres désherbants. La firme japonaise Spread propose également une méthode écologique et optimisée de production de salades en organisant la ferme telle une salle des machines, par rayons superposés, irrigués et éclairés artificiellement.Le futur apporte déjà son lot d’innovations. Demain, les fermes robotiques pourront, elles, bouleverser directement la méthode d’exploitation.
Et la robotique de demain ?
On peut s’attendre à plonger dans l’infiniment petit, notamment avec le développement des nanorobots. Certains, comme le NAMI’S Nanoparticle, (Nano and Advanced Materials Institute) détecte de manière précoce la Maladie d’Alzheimer.
L’homme qui vivra 1000 ans est-il déjà né ?
comme le prophétise Laurent Alexandre. Rendez-vous en 3020 !