Avec l’introduction de son « API Store », BNP Paribas Cardif franchit une nouvelle étape dans la concrétisation de sa vision de l’assurance en tant que service ou « Insurance-as-a-service ». Cette plateforme digitale met en valeur les nouvelles ressources digitales créées en interne ; un catalogue d’APIs simples d’accès, faciles à comprendre et à intégrer, tant pour nos partenaires, tant actuels, que potentiels. Cette plateforme est déjà disponible dans plus de 30 pays, avec plus de 200 APIs couvrant la totalité du parcours client et distributeur.
L’expérience partenaire est divisée en 4 étapes :

Pour aller plus loin
« Ces dernières années le domaine d’action des actuaires chez BNP Paribas Cardif s’est considérablement étendu, notamment grâce à l’IA, pour aller au-delà des responsabilités habituelles sur la tarification et la gestion du risque. ».
Q1. Quelles évolutions pour le métier d’assureur face aux nouvelles tendances de fond, notamment technologiques ?
Le monde se transforme à toute vitesse, notamment sous l’effet de nouvelles innovations de rupture ou à cause du changement climatique. Ces transformations se sont d’autant plus accélérées avec l’usage désormais massif de l’intelligence artificielle (IA), vecteur de nouveaux risques mais aussi de nouveaux besoins et modes de consommation, auxquels nous devons répondre. Chez BNP Paribas Cardif, cela se traduit par une optimisation constante des parcours clients, de la gestion des sinistres et de nos produits d’épargne et de protection, en capitalisant entre autres sur l’IA, la data, les API et l’automatisation, afin que les expériences d’achat soient toujours plus simples, intuitives, fluides et à portée de clic. Fidèles à notre mission, qui est de rendre l’assurance plus accessible, nous continuons de faire évoluer nos modes de distribution et notre approche assurancielle, en nous associant par exemple à divers digital players ou en développant des écosystèmes de services digitaux pour nos assurés répondant à divers besoins, comme la retraite, la santé ou l’emploi. Notre communauté d’actuaires, impliquée dans nos plus de 30 pays, contribue partout à nourrir et implémenter notre vision de l’assurance de demain.
Q2. Comment définiriez-vous votre démarche d’assureur responsable ?
Avoir un impact positif sur la société est essentiel et constitue un gage de confiance pour nos collaborateurs, ainsi que nos partenaires et leurs clients. Nous avons une responsabilité en tant qu’investisseur et donnons du sens aux placements de nos assurés, en appliquant des filtres ESG à une partie de nos investissements, en conduisant des politiques sectorielles ainsi qu’en nous fixant l’objectif de consacrer en moyenne 1 milliard d’euros par an à des investissements à impact positif d’ici 2025. En tant qu’assureur, nous nous attachons à prendre en compte l’évolution de la connaissance des risques biométriques et les avancées médicales ainsi qu’à rechercher un équilibre entre individualisation et mutualisation nécessaire pour une gestion optimale des risques. Par exemple, en France, nous améliorons l’accessibilité à l’assurance des emprunteurs pour les individus les plus fragilisés, en réduisant les exclusions, notamment pour les personnes atteintes de cardiopathies ischémiques ou d’asthme et, depuis 2023, de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Les actuaires de BNP Paribas Cardif sont en première ligne pour proposer une couverture et une tarification toujours plus adaptées. Aux côtés de l’ensemble de nos collaborateurs, ils contribuent à façonner un monde plus inclusif et plus durable.
Q3. Que signifie être actuaire chez BNP Paribas Cardif ?
L’actuariat est au cœur de nos activités, et donc de la transformation de l’entreprise. Nos plus de 600 actuaires répartis en Europe, Asie et en Amérique Latine jouent un rôle clé en travaillant au quotidien avec nos partenaires pour construire des produits toujours plus couvrants et des parcours de souscription plus fluides, tout en participant à la maitrise des risques et en accompagnant l’évolution des règlementations en matière de solvabilité et de comptabilité. Leur périmètre d’activité est en constante évolution et s’est considérablement étendu, notamment grâce à l’IA, pour aller au-delà de leurs responsabilités habituelles sur la tarification et la gestion du risque. Nos collaborateurs sont amenés à coopérer avec de multiples services : Finance, Risk, Analytics, Gestion d’actifs… autant de possibilités de passerelles et d’enrichissement des parcours personnels. Notre organisation évolue également pour accompagner le changement, avec par exemple, la création d’équipes dédiées pour faire le lien entre actuariat et data science, le lancement de projets de modèles pour comprendre les dérives de sinistralité de manière plus précise et adapter la tarification… Enfin et parce que la formation de nos spécialistes est essentielle, de nombreux évènements sont dédiés à leur acculturations aux nouveaux enjeux, tels que l’Analytics Manager Academy, ou encore des hackathons spécialisés.
Retrouvez l’article dans la revue du congrès des actuaires ici.
Pour aller plus loin
- La Banque Commerciale en France de BNP Paribas lance un parcours personnalisé pour simplifier la compréhension et l’adoption des produits de prévoyance individuelle.
- Ce parcours intègre une nouvelle gamme de deux offres complémentaires : un volet « protection en cas de coups durs (décès, invalidité, arrêt de travail, perte d‘emploi) » avec l’offre Solution Prévoyance, et un volet « protection en cas d’accident du quotidien » avec l’offre Assurance Accidents du Quotidien.
- A l’issue d’un diagnostic personnalisé réalisé avec son conseiller bancaire, le client peut choisir le niveau de protection le plus adapté pour lui et ses proches.
- Accessible dès aujourd’hui en agence et prochainement depuis l’application Mescomptes et le site Internet Mabanque, cette nouvelle gamme de prévoyance individuelle vient enrichir l’offre d’assurance à la disposition des clients en France de BNP Paribas.
Alors même que protéger ses proches et anticiper les aléas de la vie font partie des préoccupations majeures des Français, l’étude d’opinion menée par BNP Paribas Cardif en partenariat avec Ipsos auprès de 21 000 personnes dans 21 pays montre que 2/3 des Français sont préoccupés par la survenance d’une maladie grave (70%) ou d’un accident (67%) dans leur vie ou dans celle d’un membre de leur foyer et 69% par une perte de revenus. Selon cette même étude, un Français sur deux pense ne pas être en mesure de maintenir son niveau de vie et celui de sa famille en cas d’arrêt de travail pour maladie (46%), de perte d’emploi (58%) ou de décès (55%). Par ailleurs, le seuil de baisse de revenus à partir duquel ils estiment ne plus pouvoir faire face s’établit à 300 euros par mois pour 62%.
Fort de ce constat, BNP Paribas Cardif s’engage à répondre aux besoins de protection de ses clients et à les accompagner dans la compréhension des enjeux de prévoyance, parfois complexes à appréhender, en proposant une nouvelle gamme de prévoyance individuelle complète. Celle-ci intègre deux offres complémentaires, Solution Prévoyance et Assurance Accidents du Quotidien, qui s’adaptent à la situation de chacun en s’appuyant sur un diagnostic client personnalisé. L’accompagnement par un conseiller bancaire permet en effet d’identifier les besoins réels de l’assuré, grâce à un audit de ses risques personnels et de lui proposer une solution personnalisée.


Deux offres complémentaires pour répondre à toutes les situations client
Solution Prévoyance est un contrat qui répond à l’ensemble des besoins de maintien du niveau de vie en cas de coups durs avec un socle de garanties essentielles personnalisables et des garanties complémentaires sur-mesure selon la situation des clients.
Cette nouvelle offre intègre :
- Une couverture large et personnalisable avec un capital décès et perte d’autonomie ; et des prestations complémentaires modulables en cas de perte d’emploi, d’arrêt de travail ou d’invalidité.
- Un accompagnement dans les moments difficiles, avec des services d’assistance dans le cadre d’une enveloppe de services de 1 000 € (aide à domicile, garde d’enfants, etc. …) et des prestations complémentaires (assistance psychologique, aide à la recherche d’emploi, etc. …) ainsi qu’une prise en charge des primes mensuelles du contrat en cas de perte d’emploi, d’arrêt de travail ou d’invalidité.
- Une protection en cas de « maladies redoutées » qui prévoit le versement d’un capital forfaitaire pour accompagner les assurés face à la maladie (cancer, infarctus, AVC, sclérose en plaques).
Cette nouvelle offre permet au client de réaliser, avec son conseiller bancaire, un diagnostic prenant en compte sa situation tant personnelle que professionnelle ainsi que les prestations versées par les organismes sociaux et éventuellement par sa convention collective en cas de perte d’emploi, arrêt de travail, invalidité ou décès. A l’issue de ce diagnostic, le conseiller propose au client une recommandation personnalisée du capital décès et des garanties complémentaires nécessaires au maintien de ses revenus en cas de coup dur. Le client dispose de la possibilité d’adapter précisément le montant de sa couverture à ses besoins afin d’assurer en toutes circonstances le maintien de son niveau de vie et de celui de ses proches.
Assurance Accidents du Quotidien, opéré par Cardif IARD, est un contrat destiné à accompagner les clients et leur famille face aux accidents de la vie courante qui touchent 11 millions de personnes chaque année en France. Complémentaire aux assurances dommages aux biens obligatoires, cette nouvelle offre permet aux assurés de se protéger ainsi que leur famille en cas d’accidents domestiques, sportifs, de loisirs ou scolaires. Le contrat couvre tous les membres de la famille y compris les petits-enfants lorsqu’ils sont placés occasionnellement sous la garde des grands-parents.
En cas d’accident, l’assuré bénéficie d’une prise en charge comprenant :
- Le versement d’une indemnité journalière de 50€ (pendant 50 jours maximum) en cas de blessure imposant une immobilisation, complétée d’un capital maximal de 550 000€ dès lors que l’accident porte atteinte à la qualité de vie de l’assuré.
- La prise en charge financière des accidents scolaires, périscolaires et extrascolaires.
- L’accompagnement au quotidien pour faciliter la vie des clients blessés, grâce à une enveloppe de services (1 000 €) utilisée librement par l’assuré en fonction de ses besoins (aide à domicile, garde d’enfants, abonnement plateforme de vidéo à la demande…) ainsi que des prestations d’assistance complémentaires.
L’offre est accessible en agence et prochainement à distance via un parcours simplifié 100% digitalisé depuis l’application Mescomptes et le site Internet Mabanque.
A lire aussi
Rigoureusement encadrée et répondant à une demande croissante(1), la recherche de performance extra-financière des investissements s’impose de plus en plus comme un paramètre essentiel dans les stratégies d’investissement des épargnants comme des gestionnaires d’actifs. L’investissement responsable a le vent en poupe : tant pour les clients, pour donner du sens à leurs placements, que pour les partenaires distributeurs, comme moyen de diversifier leurs offres d’investissement. Mais, concrètement, que signifie gérer l’épargne de manière plus durable ?
Bertrand Bussière, Coordinateur en matière d’investissements responsables chez BNP Paribas Cardif, et Alice Mignon, Directrice de la transformation impact chez BNP Paribas Cardif, nous éclairent à travers cette interview dans le cadre du nouveau rapport d’activité de BNP Paribas Cardif.

Comment qualifieriez-vous la démarche d’investissement responsable de BNP Paribas Cardif ?
Bertrand Bussière : Notre démarche d’investisseur responsable est basée sur une approche éprouvée, en place depuis une quinzaine d’années chez BNP Paribas Cardif. Elle a été mise en œuvre progressivement pour devenir maintenant très robuste, et elle intègre les évolutions réglementaires au fil de l’eau. Son principe est simple : il s’agit de sélectionner soigneusement les investissements pour leur caractère responsable et d’appliquer par étapes, différentes exclusions afin de réduire l’univers d’investissement pour nos gérants.
Comment intégrez-vous les critères ESG dans le processus de gestion d’actifs et quel impact cela a-t-il sur la performance financière ?
Bertrand Bussière : L’intégration de ces critères est l’une des étapes les plus significatives de notre processus de réduction de l’univers d’investissement. Nous collectons via des fournisseurs externes le score ESG, l’analysons puis excluons les pays ou les entreprises qui n’auraient pas un score suffisant à nos yeux. Environ un tiers des actifs sont ainsi écartés au cours de l’une ou l’autre des étapes de notre processus. Le lien entre critère ESG et performance financière n’est pas directement démontrable sur une courte période ; mais ce qui est certain, c’est que privilégier des investissements aux meilleurs scores ESG permet de limiter les risques sur le long terme, donc d’améliorer leur performance, du fait de leur meilleure résilience face aux évolutions climatiques et sociétales. Générer un rendement pour nos assurés et minimiser les risques, c’est le cœur de notre métier d’investisseur sur le long terme.
Comment définir la notion d’investissement à impact positif ? Comment infuse-t-elle la stratégie d’investissement de BNP Paribas Cardif ?
Bertrand Bussière : En fin de processus de sélection de l’univers d’investissements, nous en catégorisons certains comme étant à impact positif. Cela veut dire qu’ils répondent à plusieurs critères, notamment celui de l’intentionnalité, c’est-à-dire la volonté affirmée de délivrer un impact positif. Cette intention doit être quantifiable et mesurable à l’aide d’indicateurs.
Alice Mignon : Nous avons par exemple investi dans des obligations vertes, qui permettent de financer des projets à forte valeur environnementale. Nous avons aussi récemment contribué au lancement de plusieurs fonds à impact avec le groupe BNP Paribas : un fonds de dette, le Climate Impact Infrastructure Debt Fund, qui contribue au financement d’infrastructures accompagnant la transition vers une économie bas carbone ; ou l’obligation sociale European Impact Bonds Fund 2, qui soutient l’innovation sociétale dans les territoires, comme le réemploi de déchets ou la création d’emplois pour des personnes vulnérables. Chez BNP Paribas Cardif, nous sommes particulièrement fiers d’avoir pris l’engagement fort d’allouer 1 milliard d’euros par an en moyenne à des investissements à impact positif entre 2019 et 2025. Rien qu’en 2023, 1,7 milliard a été investi !
Comment s’y retrouver dans cet univers complexe pour identifier un produit responsable ?
Alice Mignon : Depuis 2022, dans l’Union européenne, les clients sont désormais questionnés sur leurs préférences en matière de durabilité. Leurs conseillers doivent ensuite prendre en compte ces préférences ESG quand ils leur recommandent des investissements.
Bertrand Bussière : En parallèle, le règlement européen SFDR(2) impose une transparence en termes de durabilité aux gestionnaires qui commercialisent des produits financiers. Le texte établit une gradation pour catégoriser les produits d’investissement et toutes les informations publiées sont mises à la disposition de nos assurés.
Quels sont les avantages pour les épargnants à orienter leurs choix d’investissements vers des produits plus responsables ?
Alice Mignon : Cela permet aux épargnants de placer leur argent en accord avec leurs propres valeurs et d’associer fructification de leur patrimoine et impact positif. Avec nos produits d’assurance-vie ou de retraite, il leur est par exemple possible de soutenir des thématiques qui leur sont chères comme la protection de la biodiversité, le développement des énergies renouvelables, la lutte contre les inégalités ou contre la corruption. Le lien avec la tendance de fond d’une consommation plus responsable est évident : le porte-monnaie des consommateurs est un levier pour agir sur le monde, et aujourd’hui les épargnants voient de plus en plus l’épargne comme un produit auquel il faut donner du sens, par des choix responsables, pour financer une économie plus durable.
Bertrand Bussière : Cette appétence se retrouve également chez nos partenaires distributeurs, qui cherchent à proposer une offre qui réponde aux attentes spécifiques de leurs clients, et donc une offre mieux profilée en termes de durabilité. Ce critère constitue désormais un fort levier de différenciation sur le marché : depuis plusieurs années maintenant, deux tiers des conseillers en gestion de patrimoine (CGP) interrogés considèrent comme important le caractère responsable d’un fonds, et ont conscience de leur rôle à jouer en termes de pédagogie(3). Nos fonds en euros, proposés dans les contrats d’assurance-vie et d’épargne retraite de BNP Paribas Cardif en France, sont par exemple tous deux catégorisés en article 8 SFDR(4).
Alice Mignon : En France, nos assurés peuvent aussi s’appuyer sur différents labels indépendants comme les labels ISR, Greenfin ou Finansol pour identifier des supports d’investissement responsables (environ 1300 supports responsables proposés), et rechercher parmi eux ceux qui correspondent le mieux à leurs aspirations, en utilisant les filtres disponibles sur nos sites web.
Quels avantages à choisir BNP Paribas Cardif comme gestionnaire d’épargne responsable ?
Bertrand Bussière : Selon moi, l’un des premiers avantages est de bénéficier de la gestion responsable de nos fonds en euros : depuis plusieurs années nous avons progressivement orienté leurs portefeuilles vers des actifs décarbonés. En 2023, en France, 95% des investissements de nos fonds en euros ont fait l’objet d’analyse incluant des critères ESG. Notre offre d’unités de compte est également très diversifiée : en 2023, près de 42 % de nos 52 milliards d’euros en unités de compte bénéficiaient d’un label de développement durable externe et indépendant. Dans la prolongation de cet engagement, nous avons rejoint en 2021 la Net-Zero Asset Owner Alliance (NZAOA) avec 90 investisseurs institutionnels internationaux pour unir nos forces, nos méthodologies et nos idées. L’objectif est d’aligner nos portefeuilles d’investissement sur la trajectoire de neutralité carbone d’ici à 2050. Cela passe par des trajectoires de réduction des émissions carbone des actifs, par le ciblage des secteurs d’activité les plus carbonés à réduire en priorité et par des initiatives communes pour dialoguer avec certaines entreprises encore trop timides sur ces enjeux.
Alice Mignon : Nous cherchons continuellement à apporter de la valeur à nos partenaires et à leurs clients. Proposer des supports d’investissement responsables, c’est une vraie responsabilité que nous endossons pour protéger l’épargne de nos assurés sur le long terme. Par ailleurs, nous avons à cœur d’être reconnus comme un partenaire de confiance : il nous paraît essentiel d’accompagner nos distributeurs sur la façon de promouvoir les supports responsables auprès de leurs clients, en améliorant l’information et la transparence, pour leur permettre de faire des choix éclairés en matière de durabilité.

(1) « 75 % des Français déclarent que l’impact des placements sur l’environnement est un sujet important. » Source : OpinionWay pour Autorité des marchés financiers (AMF), juillet 2023.
(2) Sustainable Finance Disclosure Regulation.
(3) Baromètre annuel des conseillers en gestion de patrimoine (CGP), réalisé par Kantar et BNP Paribas Cardif.
(4) Au sens de la réglementation SFDR ; règlement (UE) 2019/2088 du Parlement européen et du Conseil européen du 27 novembre 2019 sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers.
Pour aller plus loin
- Depuis 5 ans, BNP Paribas Cardif organisent chaque année les P-Tech Days en collaboration avec IBM et Orange.
- 2 journées d’immersion durant lesquelles des lycéens sont mentorés par des collaborateurs de BNP Paribas Cardif et pourront explorer les locaux et les métiers des entreprises partenaires.
- Les P-Tech Days s’inscrivent dans une série d’actions que mène l’entreprise dans le cadre du programme P-Tech.

Qu’est-ce que le programme P-Tech ?
- IBM crée et déploie le projet P-Tech (Pathways in Technology Early College-High School) en 2011 dans une école new-yorkaise. Cette initiative visant à favoriser l’égalité des chances avait alors reçu le soutien du gouvernement américain.
- Le programme s’est ensuite déployé dans le reste du monde.
P-Tech Days : BNP Paribas Cardif ouvre ses portes à des lycéens pour 2 jours d’immersion
Des lycéens en classe de première, scolarisés au lycée La Tournelle (La Garenne-Colombes), mentorés par des collaborateurs de BNP Paribas Cardif, participeront à 2 jours d’immersion dans les entreprises partenaires de cette initiative.
Des ateliers, des jeux et des présentations permettront à ces lycéens de :
- Se familiariser avec de nouveaux métiers et secteurs d’activité (assurance, codage…)
- Se sensibiliser aux grands enjeux de demain ;
- Se constituer un réseau en rencontrant des professionnels ;
- Découvrir les espaces du site Odyssée à Nanterre, lieu de travail de plus de 4 000 collaborateurs de BNP Paribas Cardif depuis 10 ans (Station France, Cardif Lab, salle des marchés…).

BNP Paribas Cardif encourage l’égalité des chances à travers le programme P-Tech
Familiariser les lycéens avec le monde de l’entreprise grâce au mentorat
27 mentors issus de BNP Paribas Cardif accompagnent ces lycéens afin de les aider à construire leur projet professionnel en leur transmettant une vision plus claire du monde de l’entreprise et leur faire découvrir les métiers numériques d’aujourd’hui et de demain, notamment dans le secteur des assurances.

D’autres initiatives de BNP Paribas Cardif dans le cadre du dispositif P-Tech
Des interventions d’experts dans un lycée partenaire
Des collaboratrices et collaborateurs de BNP Paribas Cardif interviennent au lycée La Tournelle pour transmettre leur expertise aux lycéens à travers une série d’ateliers sur plusieurs sujets, tels que :
- L’aide à la rédaction de CV et de lettres de motivation ;
- La sensibilisation aux questions d’e-identité et de cybersécurité ;
- L’utilisation des réseaux sociaux.
Les élèves mentorés invités à de grands événements
Les lycéens mentorés sont régulièrement invités à de grands événements sportifs et culturels sponsorisés par BNP Paribas, tels que :
- Le tournoi Roland Garros ;
- Des avant-premières de films.
BNP Paribas co-créatrice du dispositif P-Tech en France
Lors du sommet Tech for Good 2019, les entreprises BNP Paribas, IBM et Orange lancent le projet P-TECH en France, en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.
Ce projet vise à encourager l’égalité des chances en permettant à des jeunes de tous horizons de développer les compétences nécessaires aux métiers de demain.
Le programme P-Tech repose sur des collaborations public-privé entre des établissements d’enseignement et les entreprises partenaires.
Depuis 2020 la fonction Efficacité Technologie & Opérations (ETO) de BNP Paribas Cardif s’est officiellement engagée dans ce dispositif qui est ouvert à tous les collaborateurs sous la supervision de Michael Nguyen, Directeur général adjoint, Efficacité, Technologie et Opérations BNP Paribas Cardif.
Pour aller plus loin
BNP Paribas Cardif augmente de 100 points de base le taux de rendement de ses contrats d’assurance vie et de capitalisation pour 2023. L’assureur poursuit sa politique de convergence des taux servis quels que soient le produit et le canal de distribution. Ainsi 93% des contrats bénéficient d’un taux net1 et hors bonus de 3%2, à comparer aux 2% servis en 2022.
Le taux de rendement moyen s’établit à 3,03% pour 2023.
La compagnie fait bénéficier l’ensemble de la communauté des assurés de la reprise à la Provision pour Participation aux Bénéfices (PPB). La politique prudente de constitution des réserves de ces dernières années permet cependant de maintenir un taux de PPB élevé, représentant désormais 5,44% des encours soit 4 619 millions d’euros. La qualité de la gestion financière permet par ailleurs de maintenir une politique de gestion dynamique à long terme.
Les principaux contrats affichent, pour 2023, des taux de rendement nets1 hors bonus2 de :
- BNP Paribas Multiplacements Privilège : 3%
- BNP Paribas Multiplacements 2 : 3%
- Cardif Elite : 3%
- AEP Nova Stratégies: 3%
Par ailleurs, en 2023 les clients ont bénéficié, sur leurs versements, de taux servis bonifiés allant jusqu’à 5%.

1Nets de frais de gestion et bruts de prélèvement sociaux
2Auxquels s’ajoutent les bonus sur versement
A lire aussi
Créé en 1973, BNP Paribas Cardif fête cette année ses 50 ans. Pour marquer l’occasion, nous avons tenu à célébrer cet anniversaire avec nos collaborateurs à travers plusieurs actions au sein de nos pays.
Les opérations solidaires
Nous avons proposé à nos collaborateurs de vivre une expérience engagée auprès d’une association locale de leur choix. En tant que bénévole pendant leur temps de travail, nos équipes ont pu participer à différents ateliers sur le thème de la solidarité, l’environnement ou encore la santé et le bien-être.
Avec cet événement, BNP Paribas Cardif s’inscrit dans la dynamique de BNP Paribas qui s’est engagé dans une démarche de volontariat pour favoriser une croissance équitable et durable à travers le programme 1MillionHours2Help. Celui-ci permet aux collaborateurs de contribuer aux efforts des associations qui s’engagent en vertu d’un futur plus juste. L’ambition de BNP Paribas est d’atteindre 1 million d’heures sur 2 ans.

Exposition sur notre mission d’entreprise
Au service des partenaires depuis 50 ans, c’est naturellement que nous avons eu la volonté de rappeler notre expertise d’assureur et de susciter la fierté de nos collaborateurs.
Au travers d’une exposition dédiée, nous avons partagé toutes les initiatives et réalisations locales pour rendre l’assurance plus accessible. En la rendant plus inclusive, plus compréhensible, plus facile à souscrire et à utiliser, nous aidons les particuliers à mieux se protéger pour mieux se projeter. C’est ce qui donne du sens à notre métier.

Découvrez l’histoire et l’évolution de BNP Paribas Cardif racontée par nos collaborateurs.
Pour aller plus loin
Exerçant un métier emblématique du secteur de l’assurance, l’actuaire est un expert des modèles mathématiques et statistiques. Il est chargé de l’évaluation, de l’anticipation et de la gestion du risque. Son domaine d’activité est vaste, allant de l’assurance (prévoyance, épargne, retraite) à la finance, en passant par le conseil. Mais son métier est aujourd’hui transformé par de nouveaux outils et technologies (intelligence artificielle, data science…) et l’évolution des normes, notamment au cours des dix dernières années (Solvabilité II et IFRS 17). L’actuaire doit désormais enrichir ses compétences pour saisir les opportunités nées de ces évolutions.
Le métier d’actuaire en pleine évolution
Les actuaires sont des spécialistes de la gestion du risque. Ils utilisent des techniques mathématiques (probabilités, statistiques) afin d’identifier, de modéliser et de gérer les conséquences financières découlant d’évènements incertains (les risques).
Chez BNP Paribas Cardif, l’actuariat est au cœur de l’activité et présent jusqu’au Comité Exécutif où plusieurs membres sont actuaires, à commencer par Pauline Leclerc-Glorieux, Directrice Générale. Les actuaires travaillent sur différents sujets stratégiques :
- Tarification
- Suivi des risques financiers
- Business et innovation produits
- Modélisation actuarielle
- Data science
- Normes/process comptables ou réglementaires (par exemple IFRS17 ou Solvabilité 2)
- Risk Management (par exemple ORSA2)
Au cœur de la stratégie et du développement de l’entreprise, les actuaires sont régulièrement en relation avec le « top management » mais aussi avec les métiers transverses. Il est nécessaire d’avoir un véritable esprit de synthèse et une capacité à communiquer et à vulgariser les sujets complexes pour permettre à toutes les parties prenantes de travailler ensemble. En plus de collaborer avec les différentes équipes en interne, les actuaires sont aussi amenés à travailler dans un écosystème externe varié : réassureurs, courtiers, partenaires distributeurs, organisations professionnelles, membres de l’ACPR ainsi qu’avec d’autres entités du groupe BNP Paribas. Les interactions sont donc nombreuses, favorisant la pluridisciplinarité des profils et des missions.
S’adapter à un contexte financier en constante évolution
Dans un contexte financier changeant et inédit (hausse rapide des taux après une période de taux négatifs, stress des marchés, actions, inflation, …) les actuaires doivent en permanence adapter leurs outils et leurs suivis, et participer de façon rapide et pro-active à la définition des orientations stratégiques et financières (nouvelle offre produit, adaptation des politiques de gestion d’actifs, évolution de la réglementation, gestion du risque, …). Ceci nécessite une maitrise des différents mécanismes de l’assurance et des éléments pouvant affecter les différentes métriques financières (comptables ou réglementaires) et les relations avec les assurés ; en cela les actuaires sont la tour de vigie des assureurs. Ils sont ensuite, force de proposition pour la mise en œuvre des pare-feu (financiers ou à destination des assurés). Dans le contexte actuel particulièrement chahuté, tout ceci repose sur une grande capacité d’adaptation, de remise en question, de réactivité et de pédagogie.
Prendre en compte les critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance)
La prise de conscience autour des sujets RSE est aussi une opportunité pour les actuaires tant dans le domaine de la gestion d’actifs que sur les produits et garanties pour être plus inclusifs et avec plus de services. Accompagner la transition écologique et sociale du secteur de l’assurance fait désormais partie des missions des actuaires.
L’actuariat soumis à des normes de plus en plus exigeantes
Une série de normes mises en place ces dernières années impactent également le travail de l’actuaire.
Depuis l’entrée en vigueur de la directive européenne Solvabilité II en 2016, les compagnies d’assurance et de réassurance des pays membres de l’Union Européenne doivent désormais mieux adapter leurs fonds propres aux risques encourus dans leur activité. Elles sont contraintes de justifier d’un montant de capital minimum (ou marge de solvabilité) afin de garantir leurs engagements à l’égard de leurs clients et de mieux faire face aux aléas inhérents au marché de l’assurance. Dans son travail, l’actuaire doit aujourd’hui, lui aussi, veiller au respect de ces règles.
De son côté, la norme IFRS 17 vise à assurer qu’une entité fournit les informations pertinentes pour évaluer l’impact des contrats d’assurance sur sa position financière, sa performance financière et ses flux de trésorerie. Son implémentation nécessite l’implication des actuaires, aux côtés des comptables, pour disposer de modèles d’évaluation conformes à la norme.
Des outils de plus en plus sophistiqués pour l’actuaire
La transformation digitale de l’assurance et le développement de nouvelles technologies, telles que l’Intelligence Artificielle (IA), le Machine Learning, le Deep learning ou la Data science, bouleversent la fonction actuarielle depuis une dizaine d’années.
Ces outils permettent de collecter une plus grande quantité de données pour nourrir et améliorer les modèles actuariels et la gestion du risque en assurance, gérer plus efficacement les risques émergents (cyber risques), mais aussi faciliter le travail des actuaires en les libérant de certaines tâches chronophages et à faible valeur ajoutée. In fine, ils contribuent au développement des compagnies d’assurance dans leur ensemble.
Actuaire : de nouvelles compétences exigées par les compagnies d’assurance
L’émergence de nouvelles technologies et normes fait évoluer les besoins en formation des actuaires. Un étudiant aspirant à occuper cette fonction doit ainsi aujourd’hui se former sur les outils utiles à l’exercice de son futur métier, tels que les data sciences, l’IA…
Pour les actuaires déjà en activité, les compagnies d’assurance proposent donc des programmes de formation en interne pour développer ces compétences. BNP Paribas Cardif accompagne également les actuaires en leur proposant le financement de formations continues spécifiques : Enterprise Risk Management, Certificat d’Expertise Actuarielle, Analytics… afin de les accompagner dans le développement de leurs connaissances et du métier.
La transformation digitale du secteur de l’assurance et l’évolution des normes bouleversent le métier d’actuaire. Si elles poussent les universités et écoles à adapter leurs cursus, elles invitent également les compagnies d’assurance à renforcer la formation continue de leurs actuaires pour demeurer compétitives.
Pour aller plus loin
La loi Eckert est venue compléter le dispositif législatif existant et concerne les comptes bancaires inactifs et les contrats d’assurance-vie en déshérence (contrats qui ne font pas l’objet d’une demande de versement de prestation ou du capital). Elle a pour objectif de protéger les intérêts des clients en facilitant la recherche de bénéficiaires de contrats d’assurance-vie et en accélérant le règlement des capitaux. Initiée en novembre 2013 par Christian Eckert, secrétaire d’Etat au Budget, elle est entrée en vigueur au 1er janvier 2016.
Quelles sont les principales mesures de cette loi ?
La revalorisation post-mortem du capital garanti
La loi prévoit une revalorisation du capital garanti, à un taux minimum fixé par décret. Cette revalorisation intervient désormais à compter de la date du décès de l’assuré et jusqu’à la date de réception des pièces nécessaires au règlement ou le cas échéant jusqu’au dépôt du capital à la Caisse des dépôts et Consignations.
Délai et modalités relatives aux pièces nécessaires au paiement de la prestation
Depuis le 1er janvier 2016, la loi introduit de nouvelles dispositions pour favoriser le règlement rapide des contrats. L’assureur doit demander au bénéficiaire de fournir les pièces nécessaires au règlement dans un délai de 15 jours à compter de la réception de l’avis de décès et de la prise de connaissance des coordonnées du bénéficiaire.A réception de l’ensemble de ces pièces justificatives, l’assureur dispose d’un délai d’un mois pour effectuer le paiement de la prestation. Dans le cas où l’assureur ne respecte pas ce délai de paiement, la loi prévoit des pénalités de retard.
L’obligation de consultation annuelle du RNIPP étendue
Depuis 2007, les compagnies d’assurance doivent consulter annuellement les données figurant sur le Registre National d’Identification des Personnes Physiques (RNIPP) afin de s’informer du décès éventuel de leurs assurés. En cas de décès du titulaire du contrat, les assureurs doivent rechercher activement les bénéficiaires du contrat afin de leur verser les capitaux qui leur reviennent.Désormais, chaque année, ces établissements doivent rendre public un certain nombre d’informations concernant les recherches effectuées au cours de l’année (l’encours des contrats concernés, les sommes versées suite à ces démarches, etc.).D’autre part, les notaires peuvent, lors d’une succession et dans certaines conditions, demander à l’administration fiscale communication des informations figurant sur le fichier Ficovie, qui recense les contrats d’assurance vie et contrats de capitalisation souscrits. Le patrimoine de leur client décédé peut ainsi être mieux identifié. Ce fichier est mis en place depuis 2016.
Transfert à la Caisse des Dépôts et Consignations des capitaux en déshérence
A l’issue d’un délai de 10 ans à compter de la date de connaissance du décès du titulaire du contrat ou du terme du contrat, les sommes dues au titre des contrats d’assurance-vie et de capitalisation, doivent être transférées à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). La Caisse des Dépôts et Consignations est chargée, quant à elle, d’organiser la publication de l’identité des souscripteurs des contrats dont les sommes lui ont été transférées, afin de faciliter la recherche des contrats non réglés et de protéger le droit des épargnants et bénéficiaires.Dans le cas où ces montants demeurent non réclamés par leurs titulaires ou par leurs ayants droit (bénéficiaires), à l’issue d’un délai de 20 ans à compter de la date de leur dépôt à la CDC, elles sont définitivement acquises à l’État.
Publication annuelle du bilan prévu par la Loi Eckert
L’arrêté du 24 juin 2016 publié au journal officiel de la République française le 9 juillet 2016 s’inscrit dans la mise en œuvre de la loi « Eckert ». Désormais aux termes de ce texte, les assureurs et les mutuelles ont notamment l’obligation de publier « annuellement sur [leur] site internet (…) ou sur tout support durable dans un délai de 90 jours ouvrables à compter du 1er janvier de chaque année », leur bilan de la mise en œuvre de la loi Eckert.
Pour accéder à notre bilan 2024 prévu par la loi Eckert pour Cardif Assurance Vie cliquez ici.
Pour accéder à notre bilan 2024 prévu par la loi Eckert pour Cardif Retraite cliquez ici.
Informations réglementaires
Retrouvez ici conformément aux exigences de la loi PACTE, les taux moyens nets servis du fonds en euros sur les différents contrats commercialisés par Cardif Assurance Vie
Bon à savoir :
Au moment de la souscription de vos contrats, il est important d’être rigoureux et précis sur les informations que vous communiquez vous concernant : nom, prénoms, date et lieu de naissance, adresse etc.Il en est de même pour la rédaction de la clause bénéficiaire.
Veillez à être le plus clair et le plus précis possible dans la désignation de vos bénéficiaires afin que l’assureur puisse les retrouver facilement.